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Etes-vous réellement présent à votre enfant ?

Ne vous est -il jamais arrivé que votre enfant s’exclame « Maman/Papa, tu ne m’écoutes pas ? » alors que vous aviez l’esprit voguant ailleurs, loin de votre enfant. Cela nous arrive à tous. Dès le matin, nous sommes déjà à penser à notre journée à venir, à tout ce que nous devons faire ou accomplir. Le soir, nous pouvons repenser à notre journée, à nos soucis, à notre fatigue…

Pourtant, notre enfant a besoin de notre présence incarnée. Or, nous pouvons passer des journées entières avec lui sans être réellement disponible.

Repensez à une journée passée récemment à votre enfant :

A quel moment étiez-vous vraiment disponible votre enfant, pleinement présent à lui dans l’ici et maintenant, sans penser à autre chose, le cœur ouvert et l’esprit détendu ?

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Sommes-nous inspirants pour nos enfants ?

C’est le titre de la conférence de Thomas d’Assembourg lors du sommet “Art de Vivre en famille” qui s’est tenu dernièrement et qui m’a inspiré.

Puisque nos enfants apprennent avant tout ce que nous sommes et de ce que nous FAISONS beaucoup plus que ce que nous leur disons, il est important de s’interroger sur le modèle que nous leur donnons à voir.

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Pourquoi il est si difficile de ne pas faire comme nos parents

Ne vous est-il jamais arriver de réaliser que vous reproduisiez avec votre enfant le même comportement que vos parents ? Que vous tombiez dans les mêmes travers que ceux que vous vouliez pourtant éviter ? Qu’en vous entendant parler, vous avez parfois l’impression d’entendre votre père/mère ?

Prenons un exemple : mes parents avaient tendance à porter un regard négatif sur mes colères d’enfant. Quand mes enfants ont fait leur première crise, j’avais lu des livres de parentalité bienveillante qui expliquaient la nécessité d’accueillir toutes les émotions de ses enfants. Malgré mon intention sincère d’accompagner avec bienveillance mon enfant, une part de moi jugeait cette colère et fermait mon cœur à mon enfant.

C’est comme si c’était moi et plus fort que moi. Je reproduisais ce que j’avais connu enfant.

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Comment j’ai été rattrapée par le stress des notes

Jusqu’ici, je m’étais toujours dit intellectuellement que les notes de mes enfants n’auraient pas d’importance. Je me souviens avoir lu dans le livre de Shefali Tsabary « The awakened family » (malheureusement non traduit en français) un des mythes qu’elle remet en cause sur la parentalité : le mythe qui dit « un bon enfant est au-dessus de la courbe ». J’avais survolé ce chapitre, pensant que cela concernait uniquement les parents exigeants, très attachés à la réussite de leurs enfants. Je ne croyais pas être cette mère là.

Jusqu’au jour où mon fils est rentré en CP. Continuer la lecture de Comment j’ai été rattrapée par le stress des notes

Je suis bien comme je suis ; les mots qui peuvent changer votre vie

Ce titre est extrait du magazine « Respire » que j’affectionne particulièrement. Dès que j’ai lu ces mots, j’ai senti un bien-être profond m’envahir, une détente, un relâchement.

Je suis bien comme je suis et mes enfants sont bien comme ils sont.

Le dénominateur commun de beaucoup de nos problèmes émotionnels en tant que parents est le sentiment de n’être jamais un assez bon parent ou que notre enfant n’est pas assez… a besoin de plus de… Ce sentiment d’insatisfaction chronique qui nous fait nous dévaloriser, dévaloriser nos enfants ou notre vie.

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Réjouissez-vous des crises de votre enfant

Alors que vous attendez peut être avec appréhension la prochaine « crise de nerfs » de votre enfant, je vous invite aujourd’hui à porter un autre regard sur ces débordements.

La première raison, c’est que si votre enfant vous réserve ces plus belles crises, c’est un très bon signe de la qualité de votre relation. Nombres parents sont pourtant surpris, pour ne pas dire agacés, de constater que leur enfant a été très sage à la crèche/nounou/école, ou chez des amis/famille, et que dès que vous arrivez, ils se mettent dans des états insupportables. J’ai entendu nombre de parents se plaindre que leurs enfants étaient particulièrement difficiles avec eux mais ne posaient aucune difficulté avec d’autres personnes extérieures. Dans ces cas-là, on peut se mettre à douter de nos capacités de parents. S’il ne se comporte comme cela avec moi et pas avec les autres, c’est que je dois mal m’y prendre, ou mon enfant me manipule, etc…

En réalité, vos enfants expriment avec vous tous leur sentiments négatifs, toutes leurs tensions accumulés, parce qu’ils se sentent suffisamment en SECURITE avec vous pour le faire. Continuer la lecture de Réjouissez-vous des crises de votre enfant

Pourquoi vos enfants sont vos maîtres spirituels

Il peut être surprenant de prime abord de penser que nos enfants sont nos maîtres. Dans notre société, nous avons été tellement conditionnés à penser que ce sont les parents qui donnent à leurs enfants, qui éduquent – que nous avons occulté la dimension circulaire de la relation parents-enfants. Or, les enfants sont selon moi des ressources inestimables pour l’éveil de leurs parents.

En effet, la parentalité est une opportunité unique de s’ouvrir à qui nous sommes et de croître spirituellement. Nos enfants nous amènent sur un plateau tout ce qui n’a pas été résolu de notre enfance et de notre vie en général. Ce sont des éveilleurs ; les éclaireurs de nos zones d’ombres.

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Pourquoi vous n’arrivez pas à vous connecter véritablement à votre enfant

En parentalité bienveillante, nous apprenons que, lorsque notre enfant a un comportement inadapté, nous devons nous connecter à notre enfant, avant de vouloir modifier son comportement. C’est le fameux « connect before correct » de Marshal Rosenberg, fondateur de la communication non violente. Se connecter avant de rediriger son enfant.

De même, lorsque notre enfant est sous le coup d’une émotion intense, nous avons appris à faire le reflet émotionnel de son vécu. C’est-à-dire à se mettre à sa place, à essayer de comprendre ses émotions, pour pouvoir le rejoindre là où il est. Nous pouvons alors dire « je vois que tu es en colère », « tu es l’air contrarié ».

Or, pour l’avoir expérimenté, je constate que l’intention est bonne mais que la réalisation est parfois difficile. Bien sûr, je suis intimement convaincue que c’est de la connexion véritable à notre enfant que nous pouvons gérer toutes les situations avec souplesse et créativité. Je suis donc tout à fait en accord avec ce principe et je promeus cette approche de la parentalité bienveillante.

Il y a simplement un manque selon moi dans ce principe : c‘est la connexion du parent à lui-même.

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Laissons nos enfants s’ennuyer ; le pouvoir de l’ennui comme connection à soi-même

Je suis en train de lire un de ces livres inspirants, celui dont vous savez d’emblée qu’ils laisseront une trace profonde en vous, et qui créent de l’expansion à l’intérieur de votre être. Il s’agit de « parents enfants ; grandir ensemble » de Shefali Tsabary.

J’ai été particulièrement inspirée par un des passages du livre, qui suggère aux parents de laisser aux enfants l’espace pour s’ennuyer au lieu de les occuper dans une agitation incessante, qui ne leur permet pas de contacter leur intériorité.

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Et si nous étions de mauvais jardiniers avec nos enfants ?

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Pour que nos enfants croient en eux-mêmes, nous devons croire en eux.

Or, il nous faut admettre que, face aux comportements inappropriés de nos enfants, nous avons tendance à nous énerver et à les critiquer. En fait, nous éprouvons un sentiment d’impuissance, qui nous poussent à dire des propos désobligeants en espérant ainsi les inciter à changer.

Au quotidien, nous avons ainsi tendance à reprendre nos enfants sur ce qui est inacceptable et interdit, plutôt que de se polariser sur ce qui est attendu ou autorisé. Nous sommes alors obligés de crier, menacer, punir pour obtenir les comportements désirés chez leurs enfants.

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