C’est le titre de la conférence de Thomas d’Assembourg lors du sommet “Art de Vivre en famille” qui s’est tenu dernièrement et qui m’a inspiré.
Puisque nos enfants apprennent avant tout ce que nous sommes et de ce que nous FAISONS beaucoup plus que ce que nous leur disons, il est important de s’interroger sur le modèle que nous leur donnons à voir.
Nous sommes un modèle pour eux dans la façon de les éduquer.
C’est ainsi qu’en tapant ou en criant sur votre enfant pour qu’il arrête de taper sur son frère/sa sœur/ses copains, vous lui apprenez que c’est la loi du plus fort qui s’applique et il continuera à s’inspirer de votre comportement, donc à être violent sous une forme ou une autre.
Ainsi, si vous voulez que votre enfant soit bienveillant, soyez bienveillant avec lui. Si vous voulez que votre enfant soit respectueux, soyez respectueux avec lui et respectez également vos propres besoins. Il apprendra à faire de même.
Nous sommes un modèle pour eux dans la façon de vivre notre vie.
Sommes-nous heureux dans notre vie ? Pouvons-nous réellement montrer à nos enfants que la vie est belle et vaut la peine d’être vécue ? Que le travail est source d’épanouissement ? Que la vie de couple est source de bien-être ? Que c’est chouette d’être un adulte ? Donnons-lui envie de grandir ?
Toutes ces questions non pas pour culpabiliser, mais pour comprendre que la tâche la plus ardue d’un parent est d’abord d’être bien, d’être en accord avec lui-même. C’est le plus grand cadeau qu’il puisse se faire et qu’il puisse faire à son enfant. En devenant le parent qu’il est profondément.
« Si vous voulez le bonheur de vos enfants, travaillez à trouver le vôtre ». Boris Cyrunilck.
Pour ma part, le fait que je vivais auparavant mon travail comme une contrainte, m’a beaucoup travaillé. Quand mon enfant me demandait pourquoi j’allais au travail, je répondais « parce que je dois travailler » et je n’aimais pas ma réponse. Cela a été une des motivations qui m’a poussé à changer de voie et à aller vers des activités professionnelles qui me donnent du plaisir et qui sont alignées sur qui je suis vraiment. Je peux aujourd’hui dire à mon fils que j’ai envie d’aller travailler le matin et je suis fière de cela! Il pourra ainsi développer la croyance qu’on peut conjuguer travail et passion.
Mais, il est vrai que ces questions peuvent être perturbantes et il ne s’agit pas de changer toute sa vie en un jour.
Comme rajoute Thomas d’Assembourg :
“Ne pas tomber dans la culpabilité qui tétanise mais aller vers notre responsabilité en se réalignant sur notre élan de vie. En acceptant de déplaire pour devenir la personne que nous sommes. Pour être joyeux et foisonnant de nous-mêmes.
C’est nous qui détenons les manettes de notre bonheur intérieur. Même si je n’ai pas de pouvoir sur ce qui m’arrive, j’ai toujours du pouvoir sur comment je réagis face à ce qui m’arrive”.
Et vous, qu’est-ce que cela vous inspire ? Y-a-t-il des choses que vous voudriez voir changer dans votre vie ?
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Difficile miroir que celui de nos enfants. Je me suis longtemps désolée que mes enfants ne retiennent décidément pas ce que je faisais. Je n’étais visiblement pas inspirante. Quel changement lorsque je me suis lancée dans l’aventure de la création de mon activité. Ils sont devenus de véritables sponsors !
Bonjour Marie
Ton article m’a fait du bien
Continues continues c qui tu es
Bises
Muriel